愛と平和とフランス語

ほとんど自分のためのフランス語学習記録&ときどき時事問題

ゾラの大作を読み終わった : Au Bonheur des Dames : 

6月初めのDALF受験後、楽しみにしていたサンドリーヌとの文学レッスン。

約一ヶ月半で読み終わりました。

 

f:id:francemonamour:20210901214348j:plain

 

ゾラは「ナナ」や「居酒屋」が有名ですが、私はBabelioというフランス語の本の紹介サイトでレジュメを読み、面白そうだったのでこれにしました。

 

日本では一応翻訳本もあるようですが、あまり知られていないようで、とてももったいないと思います。

 

 

19世紀のパリで、百貨店ができ始めた頃のお話です。両親を失い、弟二人を抱えたドゥニーズが、叔父を頼りに田舎から出てくるのですが、あてにしていた叔父さんは、急成長中の百貨店に押されて、家族経営の小さなお店は傾きかけていて、頼ることができません。

 

結局真向かいの、叔父が恨みに思っているデパート(ボヌール・デ・ダム)で働くことになります。外観の美しさとは裏腹に、立ちっぱなしの仕事にいじめ、粗末な食事と住まい。

 

おまけに上の弟はしょっちゅう女絡みの問題をおこし、ドゥニーズにお金の無心に来る始末。でも、辛いことばかりではなく、気持ちをわかってくれる友達もでき、また経営者であるムレへの愛にも目覚めます。

 

 

 

しかしこの本は、一人の女性の成長とか恋愛という小さな話ではなく、資本主義の波に飲み込まれる伝統的な店舗経営者たち、心の隙間を埋めたくてデパートに通い詰めるご婦人型など、現代にも通じる社会描写が非常に面白いのです。

 

 

 

ただ、自分一人ではこんなに楽しく読み進められなかったなあ、と思います。

 

 

この本に取り掛かる前に、サンドリーヌは ゾラについての説明ビデオを作ってくれたり、この時代のパリの様子や百貨店の内部の様子などがわかるビデオを紹介してくれたので、それを見てから読むと本の中の描写が、「ああ、こういうことか」と非常にわかりやすいのです。

 

 


www.youtube.com

 

また、チャプターごとに解説ビデオも作ってくれたので、最初はまず自分で読んで、レジュメを書いて、そのあとでビデオを見ると、自分の理解が正しかったことがわかり、もしくは見落としていた部分に気付いたりと、効果的な読書ができました。

 

 

それに、レッスンのたびに、先生と感想を話し合えるのがとても楽しい。

 

 

先生のサイトの[Entrez dans la littérature]に、Au Bonheur des Dames関連が収められています。

 

 

ちなみに、私が買ったのは、大きくて、一行が長いので、読みにくいです。ただ、書き込むのは便利。スペース広いから。レジュメを描くためにもページの上に書き込んだり。

 

なので、こんな有様です。

 

f:id:francemonamour:20210901224427j:plain

 

名前がたくさん出てきて混乱するのでマーカーつけたり、私の鬼門 [en] 克服すベくこれもマーキング。

 

 

またしばらくしたら読み返したいのですが、書き込みすぎて汚くて嫌なので、欧明社さんで文庫を書い直しました。800円くらいです。非常にお勧めです!

 

 

 

先日のレッスンでは、本全体を通した感想文を書き、添削していただきました。いつか受けるかもしれないC2を意識して、700字以上書いてみましが、C1の時に練習したようにプランをたてて書き始めましたら、闇雲に書き出すよりこのほうが早くかけることに気がつきました。

 

また、冠詞に自信がなかったのですが、これはほとんど直されなかったので、C1向けの学習を通して、少しずつ身についてきたのかなあ、と思います。

 

 

これからしばらくは、また新聞記事などを読むレッスンに取り組む予定です。C1では読解が弱かったので、サンドリーヌに「丁寧に読む」「しっかり理解する」ことを目的のレッスンをお願いしています。

 

 

試験は合否より、自分の弱点を洗い出したり、試験を目指して集中して学ぶ、その効果が大きいと感じています。これからのレッスンもますます楽しみ!

 

 

 

感想文、まだまだ表現が稚拙ですが、これが今の私のレベルだということで、載せておきます。何年か経って読んだ時、「今はもっと綺麗な文章が書けるわ!」と思えたらいいなあ・・・。

 

*レッスンで習った言い回しや、辞書で調べたものなど、覚えたいところは太字にしてあります。

 

*最後の方、ネタバレあり。

 

 

Avant, j’avais un peu peur d’aborder les grandes œuvres, parce qu’elles me semblaient trop difficiles par rapport à mon niveau de français. Néanmoins, comme ma prof. Sandrine écrit sur son blog que lire la littérature classique est très important afin d’approfondir nos connaissances culturelles et historiques françaises, j’ai décidé de lire « Au Bonheur des Dames » de Zola. Car le résumé de ce livre, sur une page de Babelio, a fortement attiré mon attention. Particulièrement, le thème me paraît n’être pas daté, alors que ce roman a été écrit il y a environ 140 ans. En effet, nous pourrions découvrir quelques points communs avec des affaires de nos jours. D’un autre côté, nous constatons quelques changements remarquables au niveau de la société, mais aussi au niveau de personnalités dans cette histoire. Je vais donc citer des choses marquantes sous ces deux angles : une transformation et une constance. Enfin, je voudrais créer l’avenir de Denise et Mouret.

 

 

Tout d’abord, nous pouvons assister à un grand changement du style de commerce : la naissance du grand magasin et la disparition de petites boutiques. Certes, la somptuosité du Bonheur des Dames est impressionnante, mais la ruine des petits commerces me rend triste. Un tel phénomène s’accélère même aujourd’hui, en conséquence, toutes les villes manquent d’originalité, et cela signifie l’anéantissement d’artisans traditionnels, comme Bourras le déplorait. De fait, il a perdu sa boutique de parapluies fabriqués par des artisans, bien qu’il en soit fier. Je pense que le capitalisme excessif nous a enlevé de nombreuses choses précieuses.

 

 

Cependant, concernant la modification de personnalité, celle de Denise et Mouret est plutôt favorable, car les deux se sont bien transformés. Ce qui m’a plus émue, c’est que Denise qui était fleur bleue est devenue une femme ayant ses idées nettes et pouvant s’exprimer clairement. Quant à Mouret, son échelle de valeurs concernant l’argent et l’amour a beaucoup changé. Tout de même, à mon avis, il est probable qu’il ait originairement une bonne nature, et qu’une rencontre avec Denise lui permette de la faire renaître. Les rencontres pourraient bien influer sur l’évolution des humains quoi qu’il en soit.

 

 

Nous passons ensuite à l’aspect d’une constance. Il s’agit d’une rivalité qui existe encore de nos jours ; les rivalités sociales entre le commerce traditionnel vs celui modernisé, et les rivalités individuelles parmi des commis ou des vendeuses. Nous voyons les brouilles ou les méchancetés dans n’importe quels milieux, par exemple, nous avons « Clara » ou « Hutin » autour de nous. Il me paraît donc que le contenu de ce livre est toujours d’actualité. En outre, la guerre des prix ne cesse de continuer, même s’il n’y a pas de gagnant. De plus, ce que je voulais faire remarquer, c’est certaines femmes qui dépendent trop de faire des courses ou volent à l’étalage comme Mme. Marty ou Mme. Boves. J’entends souvent parler actuellement de telles femmes qui font cela afin de combler un manque mental. Je suis surprise que ces actes n’étaient pas récents. Alors, je me demande si nous ne progressons pas du tout...

 

 

Enfin, j’essaie de créer la suite de ce roman !

Même après le mariage, Denise continue de travailler au Bonheur des Dames, et elle améliore mieux les conditions de travail pour les employés, ce qui lui permet d’être plus respectée. Toutefois, quelques années plus tard, sachant que tous les petits commerces sont complètement disparus, Mouret et Denise ressentent de la culpabilité, et d’ailleurs, ils découvrent de nombreux grands magasins ressemblants à Paris. Cela tourne les intérêts vers l’activité sociale. Autrement dit, ils souhaitent donc consacrer leur vie aux personnes démunies. C’est un bon moment où ils tombent sur une nouvelle que *Blanche Peyron s’occupant du

« palais de femme » cherche un autre immeuble pour accueillir plus de personnes en difficulté. Ils ne tardent pas à décider de fermer leur magasin et de le rénover comme une pension pour les pauvres. Blanche en est très contente, et Mouret s’en satisfait également, car il ressentait de plus en plus son absence de volonté tout en s’impliquant dans une concurrence interminable. Ainsi, cette nouvelle vie les épanouit, puis ils vivent leur retraite à Vallogne, ville natale de Denise. Mouret lui dit à la fin de sa vie ; « Merci beaucoup pour m’avoir toujours accompagné. Grâce à toi, j’ai pu découvrir la chose la plus importante, c’est l’amour honnête ».

C’est trop romanesque ?

 

 

En conclusion, j’ai reconnu la valeur de la lecture, notamment les classiques qui nous donnaient tant de connaissances relatives à l’aperçu de l’époque ou de l’évolution de la société. Puis, « Au Bonheur des Dames » est beaucoup plus intéressant que prévu. D’ailleurs, Zola nous a laissé une grande place à l’imagination, c’est la joie de la lecture, je dirais. Je souhaite donc que de nombreuses personnes lisent cette œuvre.

 

 

*J’ai connu Branche Peyron dans un livre dont l’auteur est Laetitia Colombani, et comme son histoire m’a beaucoup touchée, je voulais citer son nom, même s’il pourrait avoir l’air peu naturel dans ce contexte.