愛と平和とフランス語

ほとんど自分のためのフランス語学習記録&ときどき時事問題

今年の読書の振り返り

今年もあと2日となりました。みなさまはどんな一年だったでしょうか?

 

 

私はいろんなことがありつつ、部屋にこもってフランス語と遊んでる時間が長かったかなあ。もちろん、仕事が1日の大半を占めているわけで、ここだけの話(?←実は何度も書いてる^^")ですが、早くリタイアして、自由になりたい!!!心の底からそう思います。

 

 

でも、そうすると、時間はあってもお金がない、自由に本を買えなくなる・・・。悩ましいです。

 

 

さて、年を越す前に、今年読んだ本を整理しておきます。自分の記録のため。

 

 

まず、ピエール・ルメートルの"Au revoir là-haut"、読むのは3回目ですが、じっくり読むと時間かかりますね。その前年から取りかかりました。

 

映画のイメージが頭に焼き付いちゃってるけど、やはり原書を読むのは面白いし、「戦争は絶対しちゃダメ!」の思いを強くします。

 

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次はイレーヌ・ネミロフスキーの"Suite française". サンドリーヌが、冬休みに読んでとても良かったと言っていたので、挑戦してみました。

 

難しかったけれど、この作者を知ることができたのは大きな喜びでした。そして、この本でも、戦争の不条理を嫌と言うほど味合わされます。

 

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次は歌手のビラル・ハッサニのママ、アミナの書いた "Etre mère". 彼女の子どもへの向き合い方が素晴らしい!言語的にもとても読みやすかった。

 

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ゾラの"Au bonheur des dames"が面白かったので、"Nana”を読んでみたのですが、これは難しかった。今、日本語で読んでますが、かなりの部分、理解できてませんでした。

登場人物が多すぎるのは、まだまだ無理です。

 

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今年最後はラティシア・コロンバニの"Le cerf-volant". 彼女の本は大好きで、他の2冊はすでに読んでいます。こちらも良かったけど、プロットが似通ってるので、ちょっと新鮮味にかけたかな。感想は最後に掲載しておきます。

 

les-chats-pitres.com

 

 

今はアニー・エルノーの"La place"を読んでいます。薄いし、一文が短く読みやすい、と最初は思ったものの、意外と苦戦中。何が難しいいんだろう・・・。文が短くて、説明が簡潔すぎるから?

 

でも、彼女が取り上げるテーマの一つである、「社会的階層」について興味がありますし、この話題、ラジオなどでも取り上げられているので、ちょっと頑張って冬休み中に読んでしまいたいです。

 

 

さて、フランス書籍通販のレシャビートルさんができて、本選びが楽しいこと!

 

Twitterで見かけると、クラクラっと誘惑されてしまいます。

 

 

こちらが今年最後の注文です。

 

 

左上のアラン・レイの"Mes émotions en expressions"、これは自分で見つけて、レシャピートルさんに取り寄せてもらったものです。

 

とっても楽しい本です。来年どこかでご紹介します。

 

 

 

買うだけ買って、満足、とならないよう、ちゃんと読まねば!

 

 

でも、こんな平和な日々がいつまで続くのかと不安もあります。

 

今の政府は日本をどうしたいのでしょうか?「敵基地攻撃能力」とかって、ほぼ戦争仕掛けるってことじゃないですか。他国の脅威とか、メディアに載せられちゃって、世論調査も賛成が若干上回っているらしい。

 

 

本当に憂鬱。

 

 

来年は衆議院選挙もあるかもしれませんね。そうなると、フランス語に集中することが難しくなりそうですが、バランスをとりながら、やっていきます。

 

 

では、皆様良いお年をお迎えください。

 

 

 

 

Le Cerf-Volant

 

L’autre jour, j’ai lu un livre intitulé « le cerf-volant » écrit par Laetitia Colombani qui est une de mes auteures préférées. C’est le troisième roman qu’elle a publié, et les deux précédents me plaisent tellement que j’ai acheté le troisième. Je vais donc vous le présenter avant de dire mes impressions.

 

L’histoire de ce roman se déroule en Inde. Une femme française qui s’appelle Léna, ayant été enseignante en France pendant plus de 20 ans, y vient pour fuir d’un souvenir désespérant que les lecteurs ne connaissent pas précisément.

 

Un jour, elle manque de se noyer dans la mer du Bengale, et elle est secourue par une fille de 10 ans qui jouait au cerf-volant sur la plage, qui la voit sombrer et qui part chercher des secours. Enfin, elle a été sauvée par des filles de brigades dont les membres apprennent l’art de se défendre en raison d’une position sociale inférieure qui leur permet d’être facilement attaquées. Désireuse de remercier cette petite fille, elle la cherche, et découvre que cet enfant, Lalita, travaille dans un petit restaurant dirigé par des cousins, et qu’elle ne sait ni lire ni écrire. Les enfants des intouchables ne sont jamais scolarisés.

 

Face à cette réalité, Léna décide de créer une école pour les enfants démunis, tout en demandant l’aide à une chef de la brigade, mais cela n’est pas un chemin aisé...

 

En lisant le premier roman de cette auteur, j’ai connu la situation dure des intouchables en Inde. Notamment, un nom d’un village, Uttar Pradesh, s’est profondément gravé dans ma mémoire. En effet, je le découvre souvent dans les journaux, car des affaires catastrophiques se produisent dans ce village : des femmes ou des filles de Dalid qui est une catégorie hors de castes sont cruellement tuées après avoir été violées. Si je n’avais pas lu ses œuvres, les petits articles relatant des incidents y survenant n’auraient peut-être pas attiré mon attention. A mes yeux, il est déplorable que de telles affaires soient tolérées même aujourd’hui.

 

Puis, je voudrais exprimer mes idées sur le contenu global de ce livre. Franchement, celui-ci était moins intéressant par rapport à ses deux livres précédents, car l’intrigue est identique ceux-là : des femmes en difficulté, l’histoire d’une régénération, et s’entremêler de la vie des autres. A mon avis, son premier roman intitulé « La Tresse » est meilleur. Cependant, ce qui m’a fait beaucoup pleurer, c’est le deuxième livre, « Les Victorieuses », car j’étais mise à la place d’un personnage dans cette histoire.

 

De toute façon, l’histoire écrite par Laetitia Colombani finit toujours bien, c’est un point positif en commun de son style, et là je l’aime bien, puisque nous avons besoin d’espoir dans une époque instable. Actuellement, il peut être décourageant d’être confronté à la situation du Japon, qui se dirige vers la guerre petit à petit, je souhaite garder l’esprit calme en regardant d’autres mondes par le biais de la lecture.